Déception à Orlando : Ulsan contre Mamelodi n’attire que 557 fans

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Orlando accueille un match de Coupe du Monde des Clubs à faible participation alors que la FIFA promeut l'engagement du football aux États-Unis au milieu de critiques mitigées.

Orlando hosts a low-attendance Club World Cup match as FIFA promotes football engagement in the U.S. amid mixed reviews.
Orlando accueille un match de Coupe du Monde des Clubs à faible participation alors que la FIFA promeut l'engagement du football aux États-Unis au milieu de critiques mitigées.

Déception à Orlando : Ulsan contre Mamelodi n’attire que 557 fans

Au cœur d'Orlando, aux États-Unis, la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA occupe le devant de la scène, non sans son lot de critiques mitigées. Le dernier match a vu Ulsan de Corée du Sud affronter Mamelodi Sundowns d'Afrique du Sud. Le résultat ? Victoire serrée de Mamelodi, avec un score final de 1-0. Cependant, ce qui fait sourciller, ce n’est pas seulement le résultat du match, mais aussi les chiffres alarmants de la fréquentation. Seuls 557 spectateurs ont envahi les tribunes du Stade Inter & Co, où la capacité d'accueil s'élève à 25 500 places, comme le rapporte FR.

Le journaliste Maher Mezahi a souligné le contraste saisissant du match, notant qu'il n'avait compté que 97 supporters avant le coup d'envoi, ce qui indique un nombre important de sièges vides tout au long. Cela fait suite à une série de matches avec un public plus prometteur, comme la confrontation électrisante entre le Paris Saint-Germain et l'Atlético Madrid, qui a rassemblé 80 619 supporters au Rose Bowl. Ce match a marqué une nette différence par rapport à la fréquentation terne du choc Ulsan contre Sundowns.

Demande de billets et défis organisationnels

La FIFA, tout en se préparant pour sa grande vitrine, semble faire face à des défis qui pourraient affecter l’attractivité de l’événement. Le tournoi a vendu un nombre impressionnant de 1,5 million de billets à des fans de plus de 130 pays, mais la fréquentation attendue devrait toujours dépasser le million. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a partagé son enthousiasme pour cet événement, qui vise à inciter la jeunesse américaine à se lancer dans le football de manière professionnelle, selon la couverture médiatique de FIFA.com.

Pourtant, la logistique reste un sujet brûlant. Par temps chaud, l’accessibilité à l’eau potable est soumise à un examen minutieux, nombreux étant ceux qui recherchent des améliorations dans l’organisation des expériences des supporters. Infantino lui-même a appelé à des stades modernisés, visant à créer des environnements accueillants, notamment pour les familles et les enfants. Il est crucial pour la FIFA d’apprendre des sports américains populaires en favorisant l’engagement et le divertissement, ce qui est clairement ce dont les fans rêvent.

Tendances de fréquentation et perspectives d’avenir

L'examen des matches précédents dans le cadre de la Coupe du Monde des Clubs révèle un bilan d'affluence inégal. Par exemple, le match entre Al Ahly et l'Inter Miami a réuni un nombre impressionnant de 60 927 spectateurs, tandis que la rencontre entre le Bayern Munich et Auckland City a été moins fréquentée, avec seulement 21 152 spectateurs. De telles incohérences témoignent d'une tendance plus large : l'utilisation moyenne des capacités sur l'ensemble du tournoi s'élève à seulement 55 %.

Correspondre Présence Utilisation de la capacité
Ulsan contre Mamelodi Sundowns 557 2%
PSG contre Atlético Madrid 80 619 90%
Le Bayern Munich contre Auckland City 21 152 81%
Al Ahly contre l'Inter Miami 60 927 93%

Cette année, le tournoi a été rempli d’enthousiasme et parfois de frustration. Alors qu'Infantino et la FIFA visent le succès, comme en témoignent les innovations telles que les spectacles à la mi-temps et les caméras corporelles des arbitres, il reste beaucoup à faire en matière de fréquentation et d'engagement des supporters. Faisant écho aux sentiments de divers observateurs, la Coupe du Monde des Clubs se trouve dans une danse délicate entre l'ambition et les réalités d'un public mondial.

Toutes les personnes impliquées souhaitent que le football prospère aux États-Unis, ce qui nécessitera peut-être un effort plus concerté pour créer des environnements qui trouvent véritablement un écho auprès des communautés locales. Au fur et à mesure que les matches se poursuivent, les joueurs et les supporters recherchent non seulement un football de qualité, mais aussi une expérience qui les incitera à revenir pour en savoir plus.

Quellen: