Chaos dans les aéroports de Chicago : O'Hare et Midway classés parmi les plus retardés !

Chaos dans les aéroports de Chicago : O'Hare et Midway classés parmi les plus retardés !

Depuis le 11 novembre 2025, le transport aérien aux États-Unis est confronté à d’importantes perturbations et les voyageurs en ressentent les conséquences. Plus de 10 000 vols ont été retardés et environ 3 200 ont été annulés rien que le 9 novembre, ce qui reflète clairement les tempêtes hivernales et les impacts persistants de la fermeture du gouvernement. Les aéroports O'Hare et Midway de Chicago n'ont pas échappé à ce chaos, puisqu'ils font partie des 40 aéroports nationaux touchés par les nouvelles restrictions de vol mises en place par la FAA, selon un récent rapport de Courrier étoile.

Ces retards sont particulièrement troublants à la lumière des analyses récentes qui classent les aéroports en fonction de leur ponctualité. En juillet 2025, une étude de SmartAsset, qui exploite les données du Bureau of Transportation Statistics, a évalué 75 des plus grands aéroports des États-Unis. Selon cette analyse, O'Hare s'est mal classé, se classant à la 71e place avec seulement 58,7 % des vols entrants à l'heure et 69,2 % pour les vols sortants, ce qui se traduit par un taux de ponctualité global de seulement 64,4 %. Pendant ce temps, l'aéroport de Midway s'en sort légèrement mieux, mais ne se classe toujours qu'au 65e rang, avec 61 % des vols à l'arrivée et 70 % des vols au départ à l'heure, ce qui porte son taux de ponctualité global à 65,5 %.

Les défis du transport aérien

La sénatrice Tammy Duckworth (D-IL) exprime ses inquiétudes concernant les problèmes persistants de personnel parmi les contrôleurs aériens. Dans un climat politique de plus en plus tendu, Duckworth a critiqué le président Trump pour avoir menacé de réduire le salaire des contrôleurs qui ont pris un congé, soulignant que ces personnes donnent la priorité à la sécurité dans un contexte de pénurie de personnel exacerbée par la fermeture actuelle du gouvernement. Elle a jugé de telles actions « honteuses et dangereuses », arguant que les contrôleurs ne devraient pas être pénalisés pour avoir donné la priorité à la sécurité publique en s’abstenant de travailler pour cause de maladie.

En réponse, Trump a exigé que tous les contrôleurs aériens reprennent leurs fonctions immédiatement, proposant même une prime de 10 000 dollars pour ceux qui ne prendraient aucun congé pendant la fermeture. En outre, il a exprimé sa frustration face aux plaintes du personnel, tout en reconnaissant que les travailleurs concernés recevraient bientôt une indemnisation.

La voie à suivre

Même si la situation reste précaire, le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a soutenu l’insistance du président sur la nécessité de retourner au travail, félicitant les contrôleurs qui sont restés en poste pendant ces temps tumultueux. Cet engagement en faveur de la sécurité du trafic aérien et de la stabilité opérationnelle est crucial, d’autant plus qu’une résolution sur la fermeture est encore en cours de négociation au Congrès.

Duckworth a également été politiquement active, plaçant son vote contre une mesure destinée à mettre fin à la fermeture du gouvernement. Cette décision l'a mise en contradiction avec un groupe de démocrates modérés du Sénat qui ont récemment soutenu un accord permettant une prolongation du financement gouvernemental jusqu'en janvier 2026. Il est important de noter que cet accord comprend des dispositions garantissant que les travailleurs fédéraux, y compris les contrôleurs aériens, recevront des arriérés de salaire pour la durée de la fermeture, qui a commencé le 1er octobre.

Alors que les voyageurs se préparent pour la période des fêtes, il est clair que l’expérience du voyage aérien risque de continuer à être gâchée par l’incertitude et les retards. Les voyageurs et les responsables de l'aéroport espèrent désespérément une résolution rapide des problèmes actuels affectant les horaires des vols à travers le pays.