Scandale de fraude boursière : un commerçant de Mineola arrêté pour escroquerie de 600 000 $ !

Transparency: Editorially created and verified.
Published on

Marc Henry Menard, un homme d'affaires de Mineola, fait face à 24 accusations de fraude en valeurs mobilières après avoir prétendument volé 600 000 $ à des investisseurs.

Marc Henry Menard, a Mineola businessman, faces 24 charges of securities fraud after allegedly stealing $600,000 from investors.
Marc Henry Menard, un homme d'affaires de Mineola, fait face à 24 accusations de fraude en valeurs mobilières après avoir prétendument volé 600 000 $ à des investisseurs.

Scandale de fraude boursière : un commerçant de Mineola arrêté pour escroquerie de 600 000 $ !

Coup du sort inquiétant pour de nombreux investisseurs, Marc Henry Menard, un résident de Floride âgé de 42 ans, s'est retrouvé dans une situation délicate suite à de graves allégations de fraude en matière de valeurs mobilières. Après son arrestation à Sunrise, en Floride, Menard était de retour à Long Island pour faire face à une multitude d'accusations, notamment de vol qualifié et de fraude en valeurs mobilières, comme le rapporte Jour d'actualité. Les procureurs allèguent qu’il a détourné plus de 600 000 $ d’investisseurs sans méfiance, principalement de la communauté haïtienne de New York, de Floride et de Géorgie, entre juillet 2020 et juin 2023.

Ménard, qui menait ses opérations à travers sa société MarcoTech, s'est retrouvé dans une situation précaire après avoir été inculpé de 24 chefs d'accusation. Il a plaidé non coupable de toutes les accusations portées lors de sa comparution devant la Cour suprême du comté de Nassau. Un acte d’accusation accablant suggère que Ménard a non seulement promis des rendements alléchants allant jusqu’à 20 % par mois, mais a également trompé ses investisseurs avec des relevés bancaires frauduleux, prétendant détenir une somme impressionnante de 8 millions de dollars – alors qu’en réalité, il a à peine réussi à gérer 300 000 $.

Modèle de tromperie

Selon Le procureur général de New York, Letitia James, Ménard est accusé d'avoir dirigé un stratagème de trois ans destiné à escroquer les individus qui lui faisaient confiance pour leurs investissements. Au lieu de réellement investir leur argent dans des transactions légitimes, Menard a canalisé leurs investissements vers son compte personnel, ce qui a entraîné des pertes catastrophiques : plus de 670 000 $ en un peu plus d'un an. Il est décourageant de voir un homme d’affaires exploiter la confiance à des fins personnelles, en particulier dans une communauté en quête de soutien.

Parmi ses dépenses, Ménard aurait gaspillé plus de 100 000 dollars en produits de luxe personnels, notamment des vacances dans des destinations comme Disney World et Porto Rico, tout en remboursant ses dettes et en achetant des véhicules haut de gamme. La nature effrontée de ses opérations fait sourciller et remet en question l’efficacité de la surveillance réglementaire.

Avertissements et recommandations

À la lumière de ces événements, le procureur général James a souligné l'importance de la vigilance en matière d'investissement. Elle recommande de vérifier minutieusement le statut d’enregistrement des professionnels de l’investissement et de se méfier des tactiques de vente sous haute pression. Cette affaire a mis en lumière les vulnérabilités auxquelles sont confrontés les individus, en particulier au sein de communautés culturellement spécifiques comme la diaspora haïtienne, qui peuvent rechercher des conseils financiers.

Ménard fait face à un avenir intimidant ; s'il est reconnu coupable, il pourrait passer entre 5 et 15 ans derrière les barreaux. À la suite de sa mise en accusation, il a été libéré sous certaines conditions, notamment se présenter chaque semaine aux autorités et remettre son passeport. Le bureau du procureur général encourage toute personne pensant avoir été victime de stratagèmes similaires à se manifester et à le signaler.

Alors que ce scandale se déroule, il constitue un rappel poignant des dangers qui menacent le paysage de l’investissement. La communauté et les organismes de réglementation suivront de près l’évolution de cette affaire et ce qu’elle pourrait signifier pour la protection des investisseurs à l’avenir. Pour ceux qui ont tenté leur chance avec Ménard, le voyage est loin d’être terminé et l’espoir est que justice soit rendue.

Quellen: